L’image a toujours eu une place prépondérante dans le monde du surf. Des premières photographies du début du 20ème siècle aux heures de gloire des magazines, des home movies sur la plage à l’arrivée d’Instagram, l’image contribue fortement à la culture surf. La préserver est aujourd’hui essentiel.
TISA est un lieu de sauvegarde unique pour la mémoire audiovisuelle mondiale du surf. Notre espace d’archivage permet de déposer et de stocker gratuitement les contenus numériques et physiques du monde du surf : films argentiques, cassettes vidéo, négatifs et tirages photos, fichiers numériques, dessins industriels, etc.
Tous les contenus traitant du surf, quels que soient leur support et leur pays d’origine, peuvent être conservés chez TISA. Leur stockage physique sera sous peu implanté dans le sud-ouest de la France, dans des espaces professionnels dédiés à hygrométrie et température contrôlées, avec l’objectif d’être neutre d’un point de vue carbone. Le stockage numérique sera dédoublé sur deux sites différents.
Les archives vivent à travers l’utilisation que nous en faisons. Si notre archive internationale a vocation à collecter et à préserver les médias, elle deviendra également à terme un espace d’échanges dédié au surf et ouvert au grand public.
Centre d’exposition et de sensibilisation à la conservation et à l’utilisation des archives, espace de projection de films et documentaires, TISA permettra aussi aux visiteurs de participer à des activités ludiques et d’assister à des évènements organisés en partenariat avec les acteurs du monde du surf.
TISA a également vocation à être un lieu de rencontre pour les professionnels de l’image et à partager son savoir-faire en matière de gestion des médias, de méthodes d’archivage et d’outils de post-production, via nos offres de formation.
TISA incarne le devoir d’héritage de la communauté surf envers les générations futures. Mais les supports de l’image et les outils que nous utilisons pour y accéder évoluent rapidement, en matière de photographie et de vidéo. Pour assurer la continuité des médias et permettre leur transmission, nous numérisons les éléments déposés chez TISA, en accord avec les déposants.
Caméra à l’épaule, nous partons aussi à la rencontre des acteurs incontournables du monde du surf, qu’ils soient surfeurs, entraîneurs, shapers, team managers... pour capter les témoignages de toutes celles et ceux qui ont marqué le surf contemporain et vous transmettre leur histoire.
Normand, passionné de surf (qui a dit que c’était incompatible ?!), Emile est spécialiste de la conservation et de la restauration de films de patrimoine. Après avoir été directeur technique de la plus grande collection de films privée du monde, Lobsters Films, il devient directeur d’exploitation de la société et de sa filiale californienne Blackhawk Films. Entre la France et Los Angeles, où il est basé (l’eau est plus chaude qu’en Normandie), il coordonne une cinquantaine de collaborateurs experts dans la restauration de films anciens, la post-production, et la production de documentaires et programmes de fictions pour les télés américaines et françaises.
Convaincu de l’importance de préserver et transmettre le patrimoine audiovisuel aux générations futures, il enseigne notamment la gestion des médias et l’archivage à l’INA. Il a également supervisé la production audiovisuelle du musée Chaplin’s World (Suisse), dédié à l'œuvre de l’artiste, aux côtés du scénographe François Confino.
En 2021, il fonde The International Surf Archive - TISA -, la première archive mondiale de photos et de films de surf, avec l’ambition de préserver la mémoire du ce sport, de la faire vivre dans un lieu d’exposition ouvert au grand public, et de contribuer à insuffler plus d’égalité dans la culture surf en soutenant des projets portés par des femmes.
Amoureuse des sports nautiques toutes catégories confondues, Eglantine a quitté son Pays Basque natal pendant dix (trop) longues années pour travailler en tant que lobbyiste et communicante à Paris, dans des secteurs très divers : diplomatie, sport, hôtellerie, milieu associatif… En 2019 elle quitte Paris (trop de métro, pas assez d’eau) pour entamer un tour du monde en solo, qui, écourté par la situation sanitaire, ne lui permettra malheureusement pas d’aller se mesurer à la vague Jaws (la bonne excuse).
En 2021, entre deux plongées sous-marines, elle découvre le projet TISA qu’elle rejoint avec enthousiasme, partageant les valeurs de transmission et d’égalité que porte Emile. Depuis, elle développe, développe, développe.